Les Émotions

Notre attention se porte de plus en plus souvent sur nos émotions : Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Comment fonctionnent-elles ?

Et bien souvent… Comment mieux les gérer ?

« Une émotion est une réaction physiologique rapide, plus ou moins forte, qui survient suite à des stimuli de notre environnement. »

Si pour commencer nous développons cette définition, cela signifie que :

  • L’émotion est une énergie qui nous traverse et stimule une réaction physique.
  • Le processus d’une émotion (sa « traversée ») est rapide puisqu’il dure maximum 90sec.
  • Et l’intensité d’une émotion (la force avec laquelle nous allons la ressentir) dépend à la fois de l’événement et de notre manière de l’appréhender.

Ajoutons à cette base, qu’une émotion ne se « décide » pas : elle se présente et se traverse

Nous n’avons pas le pouvoir de choisir nos émotions, ni ce qu’elles provoquent en nous. Il nous est par contre possible de choisir notre manière de réagir face à aux émotions et là est la nuance (nous en reparlons plus bas).

Quand une émotion se présente, elle va se faire ressentir dans le corps (accélération du rythme cardiaque, sensation d’apaisement, pression, etc.).

Quasi instantanément elle va produire des réactions expressives et comportementales (mimiques, expressions du visage, postures physiques, larmes…).

Ensuite, apparait parfois « le sentiment » (ce n’est pas toujours le cas). Le sentiment peut amener entre autre, à verbaliser l’émotion et à la réguler si nécessaire.

Mais justement, parlons-nous d’émotions, de sentiments ou d’autre chose ?

Sans déployer ici toutes les nuances du monde émotionnel, prenons quelques lignes pour parler des ressentis émotionnels.

Ce sont ces ressentis-là qui englobent :

Les émotions, les sentiments et les états d’être.

Les uns sont bien sûr liés aux autres mais il est intéressant d’en faire la distinction et de connaître leurs spécificités.

Les Sentiments

Ce sont des ressentis émotionnels qui ont une durée plus longue dans le temps que les émotions et qui sont associés à une pensée : comme si les sentiments étaient des résidus de l’énergie de l’émotion qui nous a traversée.

Ces sentiments et leurs durées vont dépendre de notre manière d’accueillir l’émotion (l’avons-nous laissée libre, retenue, empêchée, contenue) mais aussi de notre façon de la percevoir (en fonction de nos pensées, de l’interprétation de ressentis corporels, nos croyances etc.).

Les sentiments peuvent aussi se créer indépendamment d’une émotion déjà présente.

Les États Émotionnels / d’Être

Eux s’apparentent plus à une forme d’ambiance ressentie.

Ils peuvent être favorisés par des « climats » : lorsque vous vous rendez dans un lieu par exemple (sensation d’apaisement, d’oppression etc.) sans qu’il n’y ait forcément en amont une émotion ou une pensée qui se soit présentée.

Revenons-en aux émotions

Le psychologue et professeur américain Paul Ekman avait dénombré 6 émotions dites « primaires » qui se retrouvent dans chaque culture. Il est parfois question d’uniquement 5 émotions primaires (je me base dans ma pratique sur cette approche qui considère que la Surprise serai plutôt une réaction pouvant se vivre tant dans la Joie que dans la Peur par exemple et ne serait donc pas une émotion dite « primaire »).

De manière générale nous retrouvons en tout cas : la Joie ; La Colère ; le Dégoût, la Peur, la Tristesse (et la Surprise qui reste à l’appréciation de chacun).

A ces émotions primaires s’ajoutent ensuite des émotions dites secondaires. Cela n’a rien à voir avec leurs intensités ou degrés d’importance, mais cette dénomination est plutôt comme une palette de couleurs : Ces émotions secondaires sont issues de nuances de ces 6 émotions principales.

Leurs rôles et leurs atouts au quotidien

Les émotions ont toute leur place dans le système complexe qu’est le fonctionnement humain : A travers elles nous pouvons notamment ressentir le monde et nous situer dans ce que nous vivons au quotidien.

Nos émotions nous donnent des informations précieuses sur notre état interne et sur notre environnement.

La question n’est pas tant de savoir si nos émotions ont le droit à une place mais plutôt de se demander laquelle nous leur donnons.

La gestion émotionnelle

Dans ma pratique j’aime à parler de « gestion » émotionnelle ou « d’accueil » des émotions.

Ces mots n’auront pas pour chacun le même sens (c’est une des « distorsions » du mental) et d’autres utiliseront plutôt le mot « contrôle », « régulation » ou autres…

Peu importe finalement le terme, les accompagnements Sacoame se basent sur ce qu’on pourrait nommer :

« la gestion de l’accueil de ses émotions ».

De manière générale c’est bien souvent à cet endroit-là que les émotions et/ou ressentis émotionnels peuvent venir créer des inconforts. Et c’est aussi à cet endroit là que se situe notre pouvoir : dans notre capacité à apprendre à accueillir et vivre nos émotions (ce qui n’est pas la même chose que d’essayer d’avoir un pouvoir sur elles).

Donc, que nous parlions de gestion, d’accueil ou de régulation, le principe reste le même : mieux connaître et vivre notre monde émotionnel afin d’être plus serein(e) dans leurs manifestations.

Et les peurs face aux émotions ?

Entendons-nous bien, certaines de nos émotions ou de nos ressentis émotionnels sont loin d’être confortables à vivre…

Si, à ça s’ajoute le fait que vous ayez la sensation que chacune de ces émotions est une vague intense, que ces émotions vous handicapent au quotidien et vous privent ou gâchent certains moments alors bien sûr qu’une forme de peur peut se créer. L’envie de trouver une méthode pour faire disparaitre ces ressentis semble tout à fait logique.

Mais un peu comme lorsque vous avez une douleur physique : ce n’est pas en fermant les yeux que ça passera mais bien en en prenant soin. Si vous ne prenez pas le temps d’aller comprendre ce que cette émotion a à vous dire et ce dont vous avez besoin pour la traverser, cela ne fera que l’amplifier et retardera le moment d’apaisement émotionnel.

Derrière une émotion se cache un besoin

. La joie : besoin de célébrer/de partage

. La peur : besoin de sécurité/protection

. La tristesse : besoin de réconfort/compréhension

. La colère : besoin de considération/respect

. Le dégoût : besoin de fuir/ de prendre de la distance.

J’ai pu en parler plusieurs fois sur mon profil Instagram si ce sujet vous intéresse.

En tout les cas, retenez que les besoins sont multiples et que face à une émotion nous n’aurons pas tous la même réaction.

Nous pouvons cependant identifier 5 grands besoins répertoriés à gauche (qui ont eux-mêmes des nuances) et qui sont liés aux 5 émotions primaires.

« C’est à cause de mes émotions »

Vous l’aurez compris, nous pouvons être amené à penser que nos émotions sont « des problèmes à régler », et qu’elles sont la « cause » de nos besoins.

Par exemple : Que c’est à cause de votre colère que vous avez besoin de calme et donc qu’il suffirait de trouver la manière de ne plus être en colère pour vous sentir bien.

Mais en réalité c’est tout l’inverse…

Vos ressentis émotionnels sont là pour vous transmettre un message d’un état interne sous-jacent.

Vos besoins ne sont pas créés par vos émotions : ce sont, au contraire, vos émotions qui vous parlent de vos besoins.

Je le répète, mais vos émotions ne sont pas des « perturbateurs », elles sont des « messagères » : elles témoignent de ce qui se passe en vous et donc de vos besoins conscients ou non…

Si vous apprenez à écouter et à accueillir ces émotions (et votre propre fonctionnement émotionnel) vous pourrez alors plus facilement agir en fonction de ce qui est bon pour vous.

D’ailleurs c’est là souvent que se crée le nœud…

Parfois nous sommes bien loin d’un quotidien qui nous correspond ou de fonctionnements propices au respect de nos besoins essentiels.

Les émotions que nous ressentons traduisent alors une forme d’inconfort : Il y a un gouffre entre ce que nous disent nos ressentis émotionnels et les possibilités de réponses qui s’offrent à nous dans notre environnement actuel.

Nous prenons alors « sur nous » jusqu’à ce que la coupe déborde…

Ou jusqu’à ce qu’elle reste quasiment pleine en permanence, créant ainsi cette sensation d’intensité émotionnelle : dès qu’une émotion se présente, elle « réveille » avec elle toutes celles rester en stagnation (et oui dans ces cas-là, ça peut-être alors très intense). Si on s’y ferme de nouveau, la boucle reprend.

A moins que…

Nous décidions enfin d’apprendre de notre monde émotionnel et de nos fonctionnements. Que nous fassions le choix d’intégrer chaque jour un peu plus leurs messages à notre réalité quotidienne.

Nous avons en nous tous les moyens pour nous permettre à la fois à la fois de ressentir et de conscientiser ce que nous vivons.

Le coaching de par son approche mêlant écoute des ressentis émotionnels et mise en action est un accompagnement qui peut favoriser la transformation du rapport à ses émotions.

Faites de vos ressentis émotionnels des boussoles internes.

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