Et si nos questions étaient des réponses ?
Et si nous apprenions finalement plus de nous à travers nos questions que nos réponses ?
Nous avons pu être amenés à penser qu’il nous fallait très rapidement dans nos vies des réponses face à nos divers questionnements.
Posons un peu le décor
Me voilà à chercher à répondre. Il me faut trouver LA réponse à cette situation qui me dérange et me préoccupe, ne surtout pas rester avec « ça », ne serait-ce qu’un temps. C’est trop inconfortable, trop incertain. Et quand j’en parle, chacun y va de son conseil, mais ce qui semble certain c’est qu’il faille que je trouve LA solution.
Oui il faut que je réponde. Ma tête mouline et je ressasse la situation.
Il faut que je sache. Savoir est un gage de fiabilité.
« Savoir » : ce que je vais faire de ma vie, quels sont mes projets mais aussi mes qualités, mes compétences et même qui je suis (comme si j’étais figé dans une image.). Après tout le temps passe…
Oui de manière générale il faut savoir et surtout ne pas trop errer :
« Que vas-tu faire de ta vie ? »
Y-a-t-il vraiment une réponse ?
Il arrive que nous alimentions cette croyance que la vie « se sait » et se mentalise, plus qu’elle ne se vit.
Vivre je le ferais « plus tard » quand tout sera en place, quand je pourrais donner à chaque situation une réponse.
Que fait-on du mouvement ?
Mais à vouloir savoir avant tout, sans laisser de la place aux questions et aux ressentis : je me perds.
A chercher une réponse pour échapper à l’inconfort du moment, je me ferme à des possibilités et à l’expérience même de la vie. A me relier uniquement à ce savoir intellectualisé, je mets de côté tout un pan de ma réalité.
J’en oublie que je suis un être en constante évolution, fait de mouvement. Oui si j’observe ma situation comme celle d’un cas technique présentée sur une feuille je pourrais sûrement trouver une solution mais celle-ci prendra-t-elle en compte ce qui est essentiel pour moi ?
Cette réponse ne sera-t-elle pas qu’une énième de plus, témoignant de mon agitation sans pour autant finalement que j’ai pu identifier ce qui était important ?
Réponses et mouvements
Il est essentiel d’apprendre à se positionner, à donner une réponse face à ce que l’on vit : telle personne ou situation est venue réveiller ça en moi, et j’ai choisis d’y répondre de telle façon (paroles, actes, comportements…).
J’ai choisis.
Je ne me suis pas figé dans une réponse, ni n’en ai fait la seule vérité. J’ai pris en compte ma situation, mes besoins, mes ressentis, j’ai peut-être même erré, puis j’ai choisis ce qui me semblait bon.
Et cette réponse, elle a été là pour favoriser un positionnement, une direction, un mouvement…
Ma réponse ne s’est pas bornée, elle a suivi un mouvement, elle a été une réponse parmi tant d’autres possibles. Je ne me suis pas enfermé, ma vision ne s’est pas rétrécit ni les possibles solutions qui s’offrent à moi. J’ai pris en compte ce que je vivais et ce que ça me faisait vivre à travers des questions, avant de faire un choix.
Ai-je laissé de l’espace ?
A force de « savoir quoi faire » dans telle ou telle situation, depuis combien de temps ne me suis-je pas demandé s’il y avait d’autres façons de faire ou de voir ? Si cela me convenait et à quoi ça répondait ?
Depuis quand n’ai-je pas essayé autre chose ? Autrement ?
Depuis quand ai-je posé ce regard sur cette personne ou cette situation ?
Et si je me décalais, ne serait-ce que de quelques degrés : percevrais-je les choses autrement ?
C’est là que les questions viennent porter du mouvement et de possibles nouveaux.
« Je sais que je ne sais rien »
Il semble qu’il y ait un espace immense quand nous acceptons de ne pas avoir les réponses. Quand nous nous autorisons à ne plus nous définir en nous disant « je sais que je suis ça », « je sais que je réagis comme ça », « je sais que la situation est comme ça » et que nous laissons plutôt l’espace à la découverte.
Bien souvent ce qui nous y freine est en lien avec notre propre émotionnel et nos constructions mentales.
Alors ne serait-ce qu’un instant, essayer de s’extraire de la place d’où l’on regarde, en commençant par sortir du « je sais » et en allant vers un espace lié au « je ressens » et se questionner, s’explorer.
Dans le coaching et les accompagnements de Sacoame justement, le soutien se fait à travers un questionnement relié à vos ressentis : pour vous permettre de découvrir un peu plus loin que le connu, que le déjà-vu et ainsi vous relier encore un peu plus à vous et à la réponse qui sera vraiment la vôtre par la suite.
Parfois il est bon de sortir des sentiers battus.
Ici il est bon de sortir de la réponse la plus connue.
Parce que jusqu’à présent cette réponse-là, apparemment n’a pas suffi.
Il est temps alors d’aller vers d’autres parts de soi et peut-être d’autres choix.
Des accompagnements 100% individualisés.
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* A destination d’adultes